La Thrombose veineuse

Avec l’altitude, deux phénomènes peuvent expliquer des problèmes de jambes lourdes et d’œdème de la cheville : la déshydratation et le manque d’oxygène.
En effet en altitude, il se crée une déshydratation due à l’effort physique plus important et à une diminution de l’humidité.
Cette déshydratation favorise souvent la coagulation du sang, le sang est plus épais, ce qui peut donc contribuer aux jambes lourdes voir à une thrombose veineuse profonde.

Une phlébite proche de la peau provoque une rougeur située au-dessus de la veine touchée, chaude et douloureuse, parfois gonflée. À la palpation, on peut sentir comme un cordon dur là où la veine est bloquée. Une phlébite d’une grosse veine entraîne une vive douleur dans le mollet ou la cuisse, parfois le bras. Des crampes, un engourdissement ou une sensation de chaleur dans le membre touché peuvent être ressentis. Mais dans la moitié des cas, la thrombose veineuse profonde provoque peu de symptômes, voire passe inaperçue.
Lorsque la thrombose veineuse profonde touche le mollet, la personne ressent parfois une vive douleur lorsqu’elle relève le bout du pied vers le genou .

L’apparition de ces symptômes justifie une consultation médicale en urgence. En aucun cas il ne faut masser la région douloureuse au risque de détacher le caillot de la paroi de la veine.

Les complications de la thrombose veineuse profonde peuvent être grave. La principale complication d’une thrombose veineuse profonde est l’embolie pulmonaire, potentiellement mortelle si elle n’est pas traitée. Tout ou partie du caillot sanguin se détache de la paroi de la veine et est emporté dans la circulation sanguine. Il remonte vers le cœur, puis passe dans l’artère pulmonaire qu’il va obstruer : c’est l’embolie pulmonaire.
Les symptômes de l’embolie pulmonaire sont un essoufflement, une douleur dans la poitrine et, parfois, la perte de conscience.

A noter que la condition physique, l’entraînement, ne constitue pas une protection contre la maladie de haute altitude chez les personnes en bonne santé.
La montée progressive est le meilleur moyen pour prévenir les problèmes reliés à la haute altitude (surtout si l’on doit séjourner à plus de 3000 m).
Monter progressivement implique de :
passer 2 à 3 nuits entre 2 500 et 3 000 m avant de continuer au dessus de 3 000 m, ne pas dépasser 300-400 m d’ascension par jour.